Je me suis progressivement éloignée des sentiers de l’équitation « classique » pour faire mon propre chemin et trouver ce qui nous correspondait le mieux.
Après avoir passé 7 années en club, lorsque je suis devenue propriétaire, j’ai découvert une nouvelle façon d’évoluer avec son cheval.
Travail à pied
Et la plus grosses différence entre ces deux périodes n’est autre que le TRAVAIL A PIED. Lorsque j’allais monter à cheval, j’aimais arriver 1h, 2h, voir dès le matin, pour avoir le temps de m’occuper du cheval que j’allais monter : le chercher au pré, le promener en longe, le brosser… C’était ce que je préférais. A côté de tout ça, mon heure de cours me paraissait superflus. Or, je n’avais jamais eu l’occasion de travailler à pied. Alors, lorsque Linda est arrivée, c’est une des premières choses que j’ai souhaité faire. Et les débuts ont été difficiles : Linda n’avait pas l’habitude, et moi je n’avais aucune bases. Nous avons donc appris ensemble. Nous avons nos propres gestes, notre propre langage, et j’ai tout appris « sur le tas ». C’est d’ailleurs pour cette raison que les débuts de travail à pied sont difficiles avec Bohème : je n’ai pas de « méthodes », j’ai établis une façon de communiquer avec Linda, et cela ne marche pas forcément (voir pas du tout) avec Bohème. Il faut donc construire un nouveau langage afin que nous nous comprenions toutes les deux.
Lorsque mon père raconte à quelqu’un ce que je fais, il dit que « je joue avec mon cheval ». Et je trouve ça beau. De ne pas tout prendre au sérieux. Il m’arrive régulièrement de faire des séances « inutiles » dans le sens où nous n’apprenons rien de nouveau. Mais nous prenons toutes les deux du plaisir (du moins je l’espère), et c’est ce que je recherche.
Sans-mors
2 ans environ après l’arrivée de Linda, et plusieurs mois de transition/travail, nous sommes passées au sans-mors. Tout ne s’est pas fait du jour au lendemain, mais avec le temps nous y sommes arrivées, et maintenant nous faisons tout en ennasure : balade, rando, courses, saut.
Pieds-nus
Je suis également 100% pour le pied-nu et mes Nounes (le surnom de mes deux amours, vous le retrouverez régulièrement !) vivent au pré 365 jours/an ! Je vous invite à découvrir cet univers, tellement passionnant et épanouissant, tant pour le cheval que pour le cavalier !
J’ai énormément parlé du pied-nu en vidéo, je vous laisse donc sur le lien de la playlist qui répertorie toutes les vidéos sur le sujet : (attention, lorsque l’on commence, la passion pour les pieds ne s’arrête plus !)
Playlist « Avoir un cheval pieds-nus »
Petit avant-garde, je ne suis en aucun cas anti-mors, anti-dressage « classique », contre les compétitions etc… Je pense, et j’espère, au plus profond de moi, que tout peut être pratiqué dans le respect du cheval. Je ne dis pas que je ne monterais jamais en mors. Simplement que pour les activités que nous pratiquons, il n’a pas d’utilité et ne ferait que gêner Linda. Et que l’on pourrait s’en passer dans bien des cas. Mais je ne suis pas une « extrémiste » anti-mors.
Je pense qu’après lecture de ces quelques (nombreuses) lignes, vous pourrez réussir à cerner la cavalière que je suis : femme de cheval, mais pas tant cavalière que ça finalement.