En surfant pendant mes heures perdues sur Instagram, j’ai pu, une fois de plus, constater que pour moi, le cheval passe avant l’équitation. J’ai également compris que ce n’était pas le cas pour de nombreuses personnes. Je vais me baser sur un exemple que j’ai rencontré, mais j’ai pu retrouver la même histoire plusieurs fois. Cette jeune cavalière, âgée d’environ 13 ans, venait d’acheter son poney. Elle avait pour ambition de faire des compétitions de CCE. Elle avait donc acheté un cheval « pour la compétition ». Et dans un poste Instagram, on pouvait lire « Je pense que d’ici 1 ou 2 ans, je revendrais mon poney car il n’a pas le niveau pour faire telle épreuve, et je n’aurais pas les moyens d’avoir 2 chevaux » (en gros). Elle avait son poney depuis, aller, 6 mois. Et elle pensait déjà à le revendre car « pas assez compétent ».
Plusieurs visions
Et là, vraiment, j’ai réalisé. Les cavaliers ont tous une vision très différente des chevaux. Je ne souhaite pas juger qui que ce soit avec cet article, je conçois très bien que nous n’ayons pas la même vision du cheval, et je le respecte. Seulement, j’émets mon point de vue, et comment je vois mon rapport avec les chevaux.
Dans le cas que je vous ai cité, pour moi, on utilise le cheval. Littéralement. On le monte tous les jours, on fait des compèt’ les dimanches. Et quand le cheval ne peut pas/plus passer des barres à 1m20, alors on en change, pour en avoir un plus compétent. Un peu comme un objet, en fait.
Un cheval, c’est pour la vie !
J’ai aussi pu lire, dans le même style, « Moi quand mes chevaux seront trop vieux, il faudra que je les revende, je n’aurais pas les moyens de les assumer en plus de mes « nouveaux » chevaux ». Remettons les choses au clair. Oui, quand on achète un cheval, il va vieillir, on ne pourra plus le monter. C’est normal, c’est la vie. C’est pour ça que l’achat d’un cheval est RÉFLÉCHIS ! Il est expliqué je ne sais combien de fois sur le net, dans les livres… que quand on achète un cheval, c’est pour la vie.
Alors s’il vous plait, arrêtez de dire que « mon cheval c’est ma vie » « sans lui je ne pourrais pas vivre », alors que quand vous ne pourrez plus le monter, vous le vendrez pour en acheter un autre. J’aime les chevaux, j’aime ce qu’ils dégagent, ce qu’ils nous renvoient, ce qu’ils nous offrent. Et pour moi, la meilleure façon de les remercier, et bien c’est de prendre soin d’eux, jusqu’au bout, quoi qu’il arrive.
J’aime ma jument pour ce qu’elle est, pas pour ce qu’elle fait et ce qu’elle sera capable de faire.