courses de chevau

Le monde des courses

 Jeudi, dernier, je suis allée voir des courses à l’hippodrome. Je me suis dit que ça pouvait être une bonne expérience, l’occasion de voir des chevaux pendant la semaine et de passer un bon moment entre amis.

J’avais, avant d’y aller, des aprioris, du type « ils ne font pas attention au bien-être des chevaux », « les chevaux ne sont utilisés que pour l’argent », « ce n’est pas bon pour eux » …etc. J’avais envie de me faire ma propre opinion à ce sujet.
Mais après observations et réflexions, je me suis dit que le monde des courses n’était pas fait pour moi et ne me correspondait pas. Surtout en ce qui concerne les courses de galop/haies. Je n’avais pas eu le même ressentie lorsque nous étions allés à des courses de trot. Peut-être était-ce simplement car j’y avais prêté moins d’attention, où alors l’ambiance est réellement différente. Je ne sais pas.
Je ne souhaite absolument pas nier tout le travail que font ces gens, ni les rabaisser. Il ne faut pas oublier que ce sont aussi des passionnées, qui n’ont certes, pas les mêmes principes que moi, mais restent passionnées par le même animal. Je suis également consciente que ce n’est pas forcément une généralité, et que certains pensent au bien-être de leur chevaux (ou tous, mais dans ce cas, nous n’avons pas la même notion de « bien-être »).
Je vais donc vous détaillez un peu ce que j’ai vu, et ce que j’en ai pensé.

Des poulains !

Tout d’abord, j’ai été relativement « choquée » lorsque j’ai vu entrer les chevaux poulains de 3 ans.  Pour moi, c’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre : comment peut-on infliger à des bébés (oui, car ce sont encore des bébés chevaux) tant d’efforts physique et de pression mentale ? Leur croissance n’est pas encore terminée, et ils courent déjà… Je sais que si j’avais un poulain, je ne lui grimperais pas dessus avant ses 4 ans, et encore, je ne lui ferais pas endurer d’énormes efforts physiques tout de suite après. Bref.

Les embouchures

Ensuite, les embouchures utilisées. J’ai eu l’impressions qu’elles étaient moins « dures » et « sévères » lorsque les chevaux étaient plus âgés (5ans). Mais j’ai été choquée (surtout en tant que « cavalière sans-mors ») par les embouchures des poulains de 3 ans. Je comprends que les jeunes chevaux soient plus « difficiles à tenir » car « plus fougueux », mais là encore, pauvre bébé. 2 mors dans la bouche, une gourmette, une muserolle hyper serrée… C’est pas trop mon délire.

Les cravaches

Enfin, le truc tout con, mais que je trouve ridicule : les coups de cravache avant la ligne d’arrivée.
Franchement. Est-ce que le cheval va réellement accélérer comme un dingue (alors qu’il a 2km de courses dans les pattes) parce-que son jockey lui claque violemment la croupe ? Je ne pense pas. Alors oui, il y a le côté mental qui vise seulement à encourager le cheval et non à le frapper, mais là clairement, on entendait bien claquer les cravaches !

En conclusion…

Tous les principes utilisés sont tous contraire à ce que j’essaye de construire avec ma jument depuis plusieurs années maintenant. Voilà pourquoi le monde des courses ne me paraît pas bon pour les chevaux. Je sais que tout plein de débats sont liés, comme le sort des chevaux de courses, mais si les courses n’existaient pas, des races disparaîtraient…etc. Ce serait bien trop long d’aborder la totalité du sujet (et impossible !), c’est pourquoi je vais m’arrêter là.
***
Nous avons tout de même passés une bonne après-midi, c’était une expérience enrichissante, et je trouve que c’est bien de découvrir ce que nous ne connaissons pas !

Je suis désolée pour l’aspect « brouillon » ou « mal organisé » que cet article peut avoir, ce sera souvent le cas pour ce type d’article, puisque j’écris ce dont j’ai envie de vous parler, sans réfléchir précisément à un plan ou une quelconque organisation ;p

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