enrenement

Les cavaliers qui utilisent des enrênements

Aujourd’hui j’ai choisi de vous parler des enrênements, ou plus précisément des cavaliers qui les utilisent. En effet, ce n’est pas l’outil en lui même que j’ai à critiquer, mais plutôt la façon dont il peut être utilisé.

 Pour moi, il y a 3 types de personnes qui utilisent des enrênements :

Les connaisseurs

  •    Tout d’abord, les « connaisseurs » (il faut bien leur donner un nom, c’est plus simple comme ça :p ). Ceux qui les utilisent, en connaissant leur fonctionnement, l’attitude du
    cheval recherchée, qui savent comment régler correctement leur enrênement. Ils l’utilisent de façon temporaire, pour montrer au cheval la position à avoir, ou pour régler quelques soucis. Ils savent s’en passer, et travailler leurs chevaux sans quelconques outils. Très bien. C’est avec eux que j’ai le moins de soucis. Ils savent ce qu’ils font, et ont
    souvent un très bon niveau équestre (bien bien bieeen meilleur que le mien !). (→ Mais du coup, leur très bon niveau équestre pourrait leur permettre d’apprendre au cheval à
    se mettre dans la position souhaitée SANS enrênements. C’est donc un peu contradictoire… Mais passons !)

Les utilisateurs

  •     Vient ensuite les « utilisateurs » : cavaliers, souvent en club, qui utilisent un enrênement, car “aujourd’hui c’est cours de dressage”, ou car “ce cheval a besoin d’une martingale en saut”. Comme leur nom l’indique, ils ne font « qu’utiliser » les enrênements. Je m’explique : ils utilisent très bien les enrênements (ou moyennement bien, mais ils apprennent, on a tous besoin de passer par là, moi la première) mais ne savent que moyennement ce que cela engrange chez leur monture. Ils savent que c’est pour qu’il soit dans la bonne position, qu’il se muscle convenablement…etc. Donc pour eux, c’est
    bien.  Ce que j’aurais à leur reprocher, c’est qu’ils ont tendance à ne pas prendre de recule face à cette utilisation, et n’en connaissent pas forcément les conséquences. De plus, ils n’apprennent pas ou peu à monter SANS enrênements, et ça, pour moi, c’est un problème. On ne peut pas monter continuellement un cheval avec enrênement.

Les “pires”

  •       Et puis, « les pires » (désolée, j’ai pas trouvé plus original), ceux qui utilisent un enrênement, mais qui ne savent pas A QUOI il sert, ni COMMENT l’ajuster à leur cheval, ou pire, qui font ça car « tout le monde l’utilise ». Là clairement, il y a un problème. A
    quel moment (non mais dites-moi vraiment, j’ai envie de comprendre !), quelqu’un va choisir d’utiliser un outil, qui peut être très néfaste pour la santé/le physique/le moral… (et j’en passe) sans savoir comment il fonctionne ? Et surtout, s’il ne sait pas POURQUOI il l’utilise !?
    Petite métaphore pour illustrer le fond de ma pensée : imaginer 30 secondes que votre médecin vous prescrive un médicament (en vous prescrivant la mauvaise dose, au passage) qu’il ne connait pas, qui ne vous soignera pas du tout, et peut même empirer votre état, le tout sans même vous avoir ausculter.
    Que faîtes-vous ? Vous changez de médecin. Votre cheval a moins de chance. Votre cheval ne peut pas changer de cavalier…
BREF, si vous utilisez un enrênement, de temps en temps, en tout connaissance de cause, et que vous savez vous en passer, et bien je ne vous juge absolument pas, vous savez ce que vous faîtes 😉
Je sais que je risque de passer pour une « extremiste-éthologue-naturelle qui vit dans le monde des bisounours » mais non non, ne vous inquiétez pas, je pense seulement au bien-être de ma jument, c’est tout 😉

J’espère que cet article pourra vous faire réfléchir 😉

Caresses à vos dadas !

Partager l'article :